Alors qu’un tiers des inscrit-es se sont abstenu-es ou ont voté blanc ou nul, nouvelle illustration de la « crise politique », Emmanuel Macron a été élu président de la république avec une large avance devant la candidate du FN. La défaite du Front National est une bonne nouvelle mais le niveau atteint par celui-ci et la banalisation de ses idées montrent que ce n’est pas la fin du risque nationaliste, raciste, sexiste et autoritaire. Le vote frontiste trouve ses racines dans des années de politiques de régressions sociales et libérales et dans la banalisation de la parole xénophobe, voire raciste chez de nombreux autres responsables politiques y compris à la tête de l’Etat. Ces mêmes politiques économiques et antisociales sont aujourd’hui incarnées par le président élu, son parti et ses soutiens. Mais elles sont loin d’être majoritaires dans le pays.
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